L’espace Jules Cavaillès se trouve au sein de la maison de la citoyenneté, 26 avenue bouloc-Torcatis. L'espace est ouvert et en libre accès aux heures et jours d'ouverture de la mairie.

Espace Jules Cavailles

Afin de développer les arts plastiques à Carmaux et de rendre hommage à Jules Cavaillès, un espace d’exposition permanente est implanté au cœur de maison de la citoyenneté.

  • Jules Cavaillès

Peintre de la réalité poétique, Jules Cavaillès a traité trois thèmes, récurrents dans sa carrière :
- les natures mortes nombreuses
- les paysages, souvent des vues apaisantes, appelant au loisir et à l'évasion
- les intérieurs qu'il anime souvent d'un personnage féminin, parfois nu.
Jules Cavaillès est connu pour s'être associé au mouvement baptisé en1949 "la Réalité poétique".

Origines
Né à Carmaux le 20 juin 1901, 3, rue Victor Hugo, après une scolarité correcte, il est admis au lycée d'Albi, hélas des problèmes de santé perturbent sa formation. A Castres, il se perfectionne en dessin préparant les “Arts et métiers" et se passionne pour l'art. De 1918 à 1921, il travaillera comme dessinateur aux Mines de Carmaux. Il rencontre alors le peintre B-J Artigues, retiré à Blaye, qui le présente à J.P. Laurens et convainc les parents Cavaillès du bien-fondé de son départ pour Paris, où il s'installe en 1921 avec son épouse Rose Ferral. Il s'inscrit à l'Académie Julian. Dès la fin de sa formation en 1925, Jules Cavaillès se détache de l'académisme, puisant son inspiration avant tout dans la nature elle-même, mais aussi chez Matisse et Bonnard. De1930 à 1935, ses œuvres illustrent des images heureuses et prennent un aspect festif et lumineux. Dès lors, la couleur prend une place prépondérante dans son art. Les œuvres des années 1940 gagnent en éclat, en intensité, mais aussi en densité. Il atteint alors sa pleine maturité artistique.

1936, début de la reconnaissance.
Première exposition particulière à la galerie Drouet et bourse de la fondation Blumenthal, on lui confie la décoration du pavillon du Languedoc pour l'Exposition Universelle de 1937. Il commence à connaître la notoriété lorsque la guerre interrompt son ascension. Mobilisé en 1940 pour finalement être démobilisé le 31 juillet, il se replie sur le Tarn avec sa famille. Il s'engagera activement dans la résistance où ses activités lui valent la Légion d'Honneur en 1947. A la libération il est nommé conservateur du musée des Augustin à Toulouse puis professeur à l'École nationale des Arts décoratifs. Installé dans son atelier de la rue de Poissy, nommé professeur à l'Académie Julian, il mène alors une carrière d'artiste international. En 1957, il achète "Le petit Molesme", à l'Epineuil (Yonne) où il décédera le 26 janvier 1977.